Je débute l’écriture de cette section randonnée/ Savoie-Mont-Blanc par un refuge qui fait le lien entre ma passion pour la montagne et mes origines belges. En effet, Albert Ier était le roi des belges et un passionné d’alpinisme.
POUR L’HISTOIRE
Le Roi Albert Ier inaugure ce refuge le 30 août 1930. Cinq ans plus tard, il est agrandi. Sa capacité d’accueil étant trop limitée, un second édifice en pierre est érigé juste à côté du premier refuge en 1959 et rénové ensuite en 2014.
INFOS PRATIQUES
> Au départ de Charamillon
> Carte Géoportail :
Vous pourriez rencontrer lors de cette rando :
* Tenez compte de votre propre condition physique
C’est en août 2020 que je fais pour la première fois cette randonnée. Ce jour-là, il fait Grand Beau comme on dit quand le temps est magnifique en montagne. Le départ est situé au niveau du parking du village du Tour à proximité d’Argentière. Pour diminuer un peu le dénivelé global de cette randonnée, je prends le télécabine au dessus du parking : Le Tour – Charamillon. Le prix pour l’aller-retour est de 19 euros en 2020. Il est possible d’accéder à ce refuge depuis le village du Tour mais la pente est bien plus raide et longue.
L’ascension débute tranquillement par une montée en « alpages ». Le chemin est occupé par de magnifiques vaches de la race d’Herens et Tarine. La Tarine est reconnaissable par ses yeux cernés de noir, et Hérens par sa robe foncée.
Ce début de parcours ne présente aucune difficulté et offre un panorama en balcon avec une vue sur le Mont Blanc, le barrage d’Emosson, l’aiguille des Posettes. En contrebas, on peut apercevoir des rochers d’où l’on entend les marmottes chantés. Pas de chance ce matin, elles se cachent 😞.
Ce sentier rejoint celui du Col de Balme, une alternative, pour débuter cette randonnée. Le paysage laisse ensuite place au glacier du Tour et ses cascades, la vue est fabuleuse. Le débit de la cascade est très important en cette journée de forte chaleur. Le chemin se poursuit avec quelques passages un peu plus aériens mais sécurisés par des câbles. Ces zones ne sont pas difficiles mais demandent un peu plus de vigilance.
Au loin, on aperçoit le refuge Albert Ier, il paraît proche et loin en même temps 🙂. J’entame la traversée de la moraine jusqu’à l’intersection, qui permet de descendre les 1200 m de dénivelé jusqu’au village du Tour. Les derniers mètres à parcourir sont les plus ardus. La pente est raide et serpente en contrebas du refuge, et ce jusqu’à la plateforme où se trouvent l’ancien et le nouveau refuge.
Je vous conseille de prendre un peu de hauteur vers les Cairn pour admirer la vue vers le glacier du Tour, l’Aiguille du Tour, l’Aiguille du Chardonnet, la Verte… Profitez-en pour observer les cordées d’alpinistes.
Le retour se fait par le même chemin.
Pour l’anecdote… N’oubliez pas de tenir vos animaux de compagnie en laisse. J’ai vu en descendant une malheureuse marmotte poursuivie par un jeune husky, heureusement sans conséquence pour la marmotte🙂 ni pour le husky. Gardez également bien à l’esprit l’horaire pour le retour, j’ai profité un peu trop longtemps sur les hauteurs du Refuge. J’ai donc terminé cette randonnée au pas de course pour éviter de devoir redescendre à pieds le dénivelé me séparant des bulles au parking. Et courir chez moi, cela relève d’un exploit ! 😅
N’oubliez pas que chacun a son propre niveau en montagne. Certains trouveront cette randonnée facile et d’autres plus difficile.
POUR + D’INFOS
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- Site officiel du refuge Albert Ier
- Histoire du refuge (source wikipédia)
- Site Télécabine Balme – Charamillon
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